26 juin 2013

DIY : Châtelaine Godin (urne de cadeau de mariage)

Lors d’un mariage récent, au cours duquel j’ai eu l’honneur et la joie d’être témoin, j’ai réalisé une maquette de châtelaine Godin (pas tout à fait  à l’échelle …) qui a servie d’urne pour récolter la somme pouvant permettre aux mariés de s’en offrir une vraie !

Tout d’abord, voilà à quoi ressemble une châtelaine Godin :

Pour ce petit atelier créatif, j’ai donc utilisé :
- Une grande boîte en carton (ici une boîte de couches)
- Un rouleau de papier (type kraft coloré en vert)
- 2 cartons plume noir
- 1 baguette de bois fine
- un petit pot de colle blanche (type vernis-colle)
- un tube de peinture acrylique de couleur cuivre
- des pinceaux (pour la colle et la peinture)
- un tube de colle cyanoacrylate (type super glu 3 - A MANIPULER AVEC PRÉCAUTION)
- du scratch autocollant
- un support pour les découpes
- un cutter de précision
- une paire de ciseaux
- un sécateur
- une règle
- un crayon à papier
- un stylo feutre argent
 

Je me suis procuré une grande partie du matériel dans un magasin parisien de fournitures pour les métiers d’art et les loisirs créatifs.

1- Recouvrir la boîte avec le papier
Procéder de la même façon qu ‘avec du papier peint : commencer par découper les morceaux de papiers aux dimensions de la boîte à recouvrir. Badigeonner une face du papier de colle blanche. Laisser reposer 2 min,  puis disposer (si possible du premier coup) le papier sur la  la boîte au fur et à mesure.


2- Préparer les baguettes
Ces baguettes vont servir à faire le tour d’un carton plume (pour imiter une la bordure en cuivre des plaques de cuisson) et vont également être collées sur la boîte pour imiter les poignées des fours.
Après les avoir coupées aux différentes longueurs souhaitées à l’aide du sécateur :

Peindre les morceaux de baguettes dans une couleur cuivré, grâce a de la peinture acrylique (qui a le double avantage de sécher rapidement et de se nettoyer à l’eau) :


3- Découper des boutons dans du carton plume
A l’aide du cutter de précision, couper des petits carrés dans le carton plume. 

Se servir ensuite du bouchon pour laisser une empreinte ronde qui servira de gabarit. Tailler délicatement le carton plume en ronde en suivant cette empreinte.


4- Préparer la face avant de la châtelaine
A l’aide d’une feuille A4, d’une règle et d’un crayon, estimer le futur emplacement des poignées et des boutons. 

Puis reporter le tout sur la face avant de la boîte : reporter le dessin à l’aide du stylo feutre argent et coller les baguettes et les boutons à l’aide de la colle cyanoacrylate

5- Préparer les plaques de cuisson
Dessiner à l’aide d’objets rond de différentes tailles l’emplacement des plaques de cuisson, à l’aide du stylo feutre argent :


 
Coller ensuite des baguettes peintes sur le tour du carton plume avec de la colle cyanoacrylate

6- Assemblage finale de la boîte
A l’aide du scratch autocollant fixer 3 des rabats de la boite ensemble (les 2 cotés et celui de la face avant). Toujours avec le scratch autocollant, fixer le carton plume sur le dernier rabat (celui de la face opposé aux boutons) et disposer un dernier petit morceau de scratch pour permettre l’ouverture et la fermeture de l’urne en soulevant le carton plume.


Et voilà le résultat :

 

… Et une longue et belle vie remplie d’amour à mes nouveaux mariés préférés !!
 

19 juin 2013

Gâteaux aux fraises en verrines

Pour fêter l’arrivée des premières fraises (normalement accompagné du soleil), je me suis laissé tenter par cette recette issue du dernier ELLE à table (mai-juin 2013).
Elle est assez simple à réaliser et mes cobayes du jour ont eu l’air d’apprécier (ils ont même le droit de donner leurs avis sur le blog …).

La recette :
6 pers.
Préparation : 10 min
Cuisson : 25-30 min

400 g de fraises(en mettre quelques-unes de côté pour le décor)
100 g de beurre
80 g de sucre
2 œufs
½ cc de levure chimique
1cc d’extrait de vanille
1 pincée de sel
Un peu de cassonade

Préchauffer le four à 180 °C.

Faire fondre le beurre quelques secondes au micro-onde.
Mélanger au batteur les œufs entier avec le sucre, le beurre fondu, la farine, la levure et le sel jusqu’à obtention d’une pâte lisse et homogène.

Laver, sécher et équeuter les fraises. Les-couper en morceaux et les répartir dans 6 verrines (pouvant passer au four).
Répartir ensuite la pâte dans les verrines au-dessus des fraises (environ 2 à 3 cs dans chaque).

Placer les verrines sur une plaque de cuisson et enfourner le tout à mi-hauteur 25 à 30 min, en surveillant la cuisson.

Saupoudrer chaque verrine avec un peu de cassonade à la sortie du four.

Laisser refroidir et servir à température, décoré d’une fraise fraiche.

Version imprimable de la recette

Bon appétit !


12 juin 2013

Rangement : Trier et ranger les papiers

Suite à une discussion entre collègues il y a quelques temps, je me suis que je pourrais partager ici ma stratégie de rangement des papiers chez nous.

Cette stratégie tient en 3 étapes associées à 3 lieux dans notre appartement. 

Étape 1 : Le dessus du placard de l’entrée (à côté du fameux vide poche)
Lorsque du courrier arrive, il est déposé à cet endroit. Régulièrement (cela peut varier de tous les 3 jours à toutes les 3 semaines …), un premier tri est effectué : ouverture des enveloppes (si ce n’est pas déjà fait) et tri du contenu, élimination des catalogues et publicités diverses (après les avoir feuilletés).
A ce moment-là, il ne reste souvent qu’un tiers du volume de papier original. 

Étape 2 : La bannette du bureau 
Les papiers à traiter le sont soit immédiatement,soit plus tard après avoir été déposés sur notre bureau pour y penser à chaque fois que l’on s’installe devant l’ordinateur … Si ces papiers nécessitent seulement d’être classés (ce qui le cas le plus fréquents), ils sont juste déposés dans notre bannette, en attendant d’être archivés. 

Étape 3 : les pochettes et boites d’archives par thème du placard 
3 à 4 fois par an (c’est-à-dire lorsque la bannette déborde …) je classe et archive tous nos papiers. Pour cela, je fais des piles par catégories, qui finissent par recouvrir toute notre table à manger !
Dans chaque catégorie (relevés de comptes, bulletin de salaires, attestation d’assurance, relevé de gaz et d’électricité …), je classe les papiers par date (le plus récent au-dessus).
Enfin, je sors une à une nos boites d’archives et je classe les papiers de chaque catégorie dans sa pochette dédiée.

Cependant lors de mon dernier "grand archivage", j’ai remarqué que mes pochettes commençaient à être sérieusement gonflées et que d’ici peu, je ne pourrais plus rien ajouter. J’ai donc décidé de me renseigner sur quel papier doit être gardé, pourquoi et combien te temps !

J’ai trouvé une grande partie de mes réponses sur le site officiel de l’administration française, ainsi que dans un article du site "60 millions de consommateurs". 

Voici donc un petit résumé des durées de conservations des documents courants, qui m’a permis de faire un peu de vide : 

Famille 
- Actes d'état civil, livret de famille : conservation à vie
- Passeport, carte d’identité : conservation jusqu’au renouvellement (même s’ils sont périmés) 
- Avis de versement d'allocations familiales : 3 ans (délai dont dispose la CAF pour réclamer le remboursement des sommes indûment versées ; hors fraude)

Santé
- Carnet de vaccination, carte de groupe sanguin, carnet de santé : conservation à vie
- Dossier médical (certificats, examens, comptes rendus opératoires, radiographies …) : conservation à vie (ces documents permettant de suivre l’état de santé peuvent se révéler utiles en cas de rechute) 
- Documents liés à un accident du travail (remboursements, indemnités journalières, certificats et examens médicaux) : conservation à vie (en cas de rechute ou d'aggravation de l'état de santé) 
- Ordonnances, variable :
     - pour la délivrance de la plupart des médicaments courants : 1 an
     - pour les lunettes (au-delà de 16 ans) : 3 ans 
     - pour les ordonnances liées à une maladie chronique : conservation à vie
- Décompte de remboursement de Sécurité sociale : 2 ans (délai dont dispose la CPAM pour réclamer le remboursement de sommes indûment versées ; hors-fraude) 
- Preuves du versement d'indemnités journalières : au minimum jusqu’à la retraite
- Attestation de carte vitale : ne garder que l’attestation en cours de validité et jeter les anciennes
- Contrat d’adhésion à une mutuelle : conservation pendant toute la durée du contrat + 10 ans à compter de la résiliation
- Carte et demandes de remboursement de mutuelle : variable (voir les délais prévus dans le contrat pour adresser décomptes ou factures et demander un remboursement) 
- Décompte de remboursement de mutuelle : à priori 2 ans, ou dès que le crédit a été vérifié sur le relevé de compte
- Honoraires de médecin ou factures de frais de séjour hospitalier : entre 2 et 4 ans

Travail 
- Diplômes : conservation à vie
- Tout ce qui concerne la vie professionnelle (bulletins de salaire, contrat de travail, certificats de travail, attestations de Pôle Emploi, relevé de points de retraite, lettre de licenciement, solde de tout compte, arrêts de travail …) : conservation à vie (au minimum jusqu’à la retraite)

Impôts 
- Déclarations de revenus et avis d'imposition sur le revenu : 3 ans à compter de l'année qui suit l'année d'imposition (i.e. déclaration 2010 à conserver jusqu'à la fin 2013) 
- Avis d'impôts locaux (taxe foncière, taxe d'habitation) : 1 an (à conserver jusqu'à la réception de l'avis suivant car il peut servir pour différentes démarches) 
- Les attestations de paiement des impôts : 5 ans (les délais pendant lesquels le Trésor Public peut poursuivre le contribuable et le contraindre à payer sont de 4 ans, à compter de l’avis de mise en recouvrement) 
- Contraventions (avis et référence de paiement) : 3 ans (la prescription des poursuites est d’1 an, mais celle des peines de 2 ans)

Banque 
- Tickets de caisse / de CB (achat ou distributeur) : à jeter dès que le débit a été vérifié sur le relevé de compte (garder tout de même les tickets pouvant servir de garantie ou de preuve d'achat  pour l’assurance en cas de sinistre ou de vol, tant que l’on détient ces biens ; cf  "consommation" plus bas) 
- Relevés de compte, talons de chèques : 10 ans (même si au-delà de 5 ans, impossible d’engager la responsabilité de la banque en cas d’erreur, car ils permettent d’apporter une preuve de paiement) 
- Contrat de prêt immobilier : 2 ans (à compter de la dernière échéance) 
- Crédit à la consommation (contrat et relevés mensuels) : 2 ans (après le paiement de la dernière mensualité) et au minimum 5 ans après la souscription du contrat (délai pour contester celui-ci en cas d’irrégularité) 
- Chèques à encaisser : 1 an et 8 jours (au-delà, la banque n'a pas à les payer mais la dette n'est pas éteinte)

Assurance 
- Contrat d’assurance habitation, automobile, responsabilité civile… : conservation pendant toute la durée des contrats + 10 ans à compter de leur résiliation (au cas où votre responsabilité était recherchée dans le cadre d’une ancienne affaire) 
- Quittance de prime et avis de résiliation :10 ans (conserver le double du courrier de résiliation et l’avis de réception) 
- Dossiers de sinistres (courriers, factures, preuves de versement, expertises, certificats médicaux…), que vous soyez auteur ou victime : 5 ans en cas de dommage matériel ou 10 ans à compter de la consolidation en cas de dommage corporel.
- Contrat d’assurance-vie : conservation à vie (ou 10 ans après la résiliation du contrat ou à compter de la date du décès) 

Logement 
- Factures d’électricité et de gaz : 5 ans (le fournisseur ne peut réclamer de facturation plus de 2 ans en arrière)
- Factures d'eau : 2 ans pour une entreprise distributrice privée (ou mixte) ou 4 ans pour une commune ou un groupement de communes (public)
- Factures de téléphone (fixe et mobile), accès internet/TV : 1 an
- Preuve de restitution de matériel (type box internet) : 2 ans à compter de la restitution
- Factures d’entretien périodique (chauffage, ramonage…) : au minimum une année sur l’autre
- Factures liées à des travaux :10 ans minimum (et jusqu’à la revente du bien si propriétaire) 
- Titre de propriété : jusqu’à la revente du bien
- Copropriété : 
     - règlement et procès-verbaux d’assemblée générale : jusqu’à la revente du bien 
     - correspondances avec le syndic, décomptes et justificatifs de paiement de charges : 10 ans
- Documents concernant la vente (ou donation ou succession) d'un bien immobilier : 10 ans
- Location : 
     - bail : durée de la location + 5 ans 
     - quittances, état des lieux, décomptes de charges : 5 ans (y compris après avoir quitté le logement)

Consommation 
- Factures d’achat, tickets de caisse : 
     - soit pour faire valoir la garantie : conservation jusqu’à la date d’expiration de cette garantie 
     - soit pour justifier auprès de l’assurance de la valeur de biens, en cas de sinistre ou de vol : tant que l’on possède les biens
- Certificat de garantie : jusqu’à la date d’expiration de cette garantie
- Facture de prestation de services (garagiste, plombier, déménageur) : 5 ans (délai pendant lequel il est possible d’engager la responsabilité de l’entrepreneur en cas de mauvaise exécution) 
- Automobile (facture d'achat, carte grise de la voiture, carnet d’entretien, factures de réparation automobile, assurance) : durée de conservation du véhicule + 5 ans à partir de la revente (afin de justifier des travaux réalisés en cas de litige avec l’acheteur) 

Et vous, c'est quoi votre méthode pour gérer tous vos papiers ?!
 

5 juin 2013

Tarte ananas rôti et noix de coco de Ladurée

Lors de l’anniversaire de maman (il y a déjà quelques temps), nous avons déguster 3 sortes de pâtisseries de chez Ladurée : le mille-feuille, l’Ispahan et la tarte ananas rôti. Ayant depuis quelques années déjà, le livre Ladurée sucrée, nous avons voulu connaitre la composition de la tarte et par défi je me suis promis d’essayer de la reproduire !
Il était vraiment temps, car depuis que j’ai ce livre je n’ai jamais essayé une seule recette … il est tellement beau que je crois que j’avais peur de l’abimer. Et puis les recettes ne sont pas forcément des plus simples. Rien que pour cette tarte, il a fallu se reporter à 3 recettes dans le livre !! Je vous livre donc ici une version compilée, incluant (en bleu) des modifications par rapport à la recette originale, mes petits conseils pratiques et annotations personnelles.
Au final, comme je n’ai pas pu préparer l’ananas rôti la veille, la préparation de la tarte m’a pris tout mon samedi après-midi … Mais je dois dire que je suis assez fière du résultat pour une première. Côté goût, je préfère vous avertir, il s’agit d’une pâtisserie très sucrée. Il faut donc le savoir (ou aller goûter l’originale…) avant de se lancer dans sa (longue) réalisation ! 

La recette :
8 pers.
Préparations : 20 min (pâte, la veille) + 30 min (ananas rôti, la veille) +10 min (crème coco)
Repos (pâte) : une nuit + 2 x 1h 

Cuissons : 1h45 2 à 3h (ananas rôti, la veille) + 45 min (tarte)
Refroidissement : 2 à 3h au frais avant le service

Pâte sucrée aux amandes :
120 g de beurre
70 g de sucre glace
25 g de poudre d’amande
1 pincée de fleur de sel
Qq gouttes d’extrait de vanille (ou une pincée de poudre de vanille)
1 œuf
200 g de farine
Un cercle ou un moule à tarte de 24 cm de diamètre (et 2 cm de hauteur)


Ananas rôti :
1 ananas bien mûr
1 gousse de vanille
4 cs d’eau + 20 cl
1 orange
125 g de sucre semoule
1 cs de rhum

Crème coco :
80 g de beurre
100 50 g de sucre
100 g de coco râpée
10 g de maïzena
1 œuf
1 cs de rhum
25 cl de crème fleurette très froide
 

La veille, préparer la pâte sucrée et l’ananas rôti.
Pour la pâte : couper le beurre en petits dés dans un saladier et le-malaxer avec les doigts pour l’homogénéiser. Incorporer ensuite les ingrédients un par un : le sucre glace, puis la poudre d’amande, puis la fleur de sel et l’extrait de vanille, puis l’œuf entier et enfin la farine.
Mélanger sans trop travailler la pâte : elle doit seulement s’agglomérée pour être légèrement friable au moment de la dégustation.
Faire une boule, l’envelopper dans du film alimentaire et laisser reposer au frais 2h minimum, ou au mieux toute la nuit, ce qui la rendra plus facile à étaler.
(Recette pour 450 g de pâte, dont l’équilibre est défini par l’unité de l’œuf. Dans le livre, il est donc conseiller de réaliser toute cette quantité même si tout ne sera pas nécessaire à réaliser la tarte. Il est possible de conserver le reste de pâte 5 jours au réfrigérateur, ou de réaliser des sablés) 


Pour l’ananas rôti : Éplucher l'ananas (en conservant les plus belles feuilles au réfrigérateur pour décorer la tarte) et ôter tous les « yeux »,puis lecouper en 6 dans le sens de la hauteur et enlever le cœur. Placer les morceaux dans un plat à gratin.
Fendre la gousse de vanille en 2 dans le sens de la longueur et racler les graines avec un petit couteau. Mettre les graines et la gousse grattée dans une casserole avec 4cs d'eauet porter à frémissement. Retirer du feu, couvrir et laisser infuser 15 min.

Préchauffer le four à 160°C180°C.
Dans une grande casserole, réaliser un caramel « à sec » en laissant fondre le sucre jusqu’à ce qu’il se transforme en caramel d’une jolie couleur un peu soutenue. (Surveiller attentivement la casserole pendant cette étape, sans toucher au sucre tant qu’il n’a pas entièrement fondu)
Pendant ce temps, presser l’orange et réserver le jus (sans la pulpe).

Retirer le caramel du feu et ajouter successivement (délicatement le long de la paroi de la casserole, en faisant attention aux projections) : l'eau vanillée (dont la gousse a été retirée), le jus d'orange et le rhum légèrement chauffé au micro-onde. Et mélanger le tout pour obtenir un sirop homogène.
Verser ce sirop sur les morceaux d'ananas (en raclant les bords et le fond à l’aide d’une maryse, pour récupérer le maximum de grains de vanille), enfourner le plat et cuire 1h45 à 160°C 2 à 3h à 180°C

Arroser régulièrement l'ananas avec le jus et retourner 2 ou 3 fois les morceaux pour qu’ils caramélisent de tous les côtés. (Dans mon cas, l’ananas n’était pas assez coloré après 2h de cuisson à160°C, il faudrait voir si à 180°C l’ananas pourrait mieux caraméliser et peut être également allongé la durée de cuisson)
Lorsqu'il est bien coloré, retirer le plat du four et laisser refroidir l’ananas dans son sirop jusqu’au lendemain.

Le jour J, préparer la crème coco, garnir et cuire la tarte. 

Sur une plaque farinée, étaler la pâte aux dimensions du moule, sur une épaisseur d’environ 2 mm. Filmer la pâte (pour éviter que la pâte prenne les odeurs du réfrigérateur) et mettre la plaque 1h au frais.

Pour la crème coco : Placer un petit saladier (si possible métallique) au congélateur.
Couper le beurre en petits dés dans un autre saladier et le-faire ramollir au micro-onde quelques secondes jusqu’à obtenir la consistance d’une pommade.
Ajouter ensuite les ingrédients un par un, en mélangeant bien à chaque fois : le sucre (je conseille de diviser par 2 la quantité de sucre et donc de ne mettre que 50 g, car l’ananas de la tarte est déjà très sucrée), la poudre de noix de coco, la maïzena, l’œuf et le rhum.
Sortir le saladier glacé du congélateur et y verser la crème fleurette. Fouetter au batteur électrique jusqu’à obtenir une belle chantilly un peu épaisse. (Il est également possible de poser un saladier non-réfrigéré sur un sac de glaçons pour battre la crème : c’est l’action conjugué du froid, qui fait se figer la matière grasse de la crème,et du mouvement du batteur, qui incorpore de l’air, qui permet d’obtenir cette texture de fine mousse)
Incorporer la crème épaissit à la préparation précédente en mélangeant délicatement et réserver au frais.

Froncer la pâte dans un moule préalablement beurré, puis filmer le moule et le laisser encore reposer 1h au frais. (Réserver le reste de pâte en formant à nouveau une boule dans un film alimentaire au réfrigérateur)
 

Découper les morceaux d’ananas en tranches d’environ 5 mm d’épaisseur (et réserver le sirop restant dans un petit bocal au réfrigérateur).

Préchauffer le four à 160°C 180°C (en 1h à 160°C, j’ai trouvé que la pâte n’était pas suffisamment dorée).

Garnir le fond de tarte avec la crème coco (aux 2/3 de la hauteur) et de la moitié des tranches d’ananas rôti.
Enfourner et laisser cuire environ 45 min jusqu’à obtenir une belle couleur dorée.
Sortir la tarte du four et la laisser refroidir. (Dans le livre, il est conseillé de la démouler avant qu’elle ne refroidisse, je n’ai pas été capable de le faire ; je pense que cette étape n’est réalisable qu’en utilisant un cercle)


Disposer harmonieusement les tranches d’ananas restantes sur la tarte refroidie et la réserver au frais jusqu’au moment du service.
Elle peut alors être accompagnée d’un coulis de fruits ou d’une boule de glace à la vanille.

Versions imprimables de la recette : avec annotations ou sans annotations.

Voilà une petite recette bonus pour utiliser le reste de pâte et de sirop ayant servi à rôtir l’ananas :  


Sablés aux graines de pavot, parfumés au sirop d’ananas rôti
8 à 10 pièces
Préparation : 5 min
Cuisson : 15 min

Le reste de la pâte sucrée aux amandes
Le sirop restant après la cuisson de l’ananas
1 à 2 cs de graines de pavot


Préchauffer le four à 180°C. 

Donner à la pâte une forme de boudin de 5 cm de diamètre et découper des rondelles d’environ 1 cm d'épaisseur. Les-disposer sur une plaque de cuisson antiadhésive ou couverte de papier sulfurisé, en les espaçant légèrement. Imbiber les rondelles de pâte avec la moitié du sirop d’ananas restant, à l’aide d’un pinceau et saupoudrer de graines de pavot.
Faire cuire environs 15 min.
A la sortie du four, imbiber les sablés avec le reste du sirop. Laisser un peu refroidir avant de les disposer sur une assiette.
 

Bon appétit !