25 sept. 2013

Dos de cabillaud au beurre de pistaches et lentilles corail

Cette recette provient du site internet de l’atelier des chefs. A l’origine, je cherchais une recette de plat à base de poisson pour le repas de famille. Après un tour d’horizon sur internet, je suis tombé sur cette recette que j’ai un peu modifiée après l’avoir testée.

L’idée de départ est de mélanger du beurre avec de la pistache concassée. Le beurre ainsi assaisonné est ensuite déposé sur le poisson. Dans la recette originale, il était placé sur les dos de cabillaud dès le début de la cuisson, mais il m’a semblé plus judicieux de ne l’ajouter qu’à la fin pour qu’il ait juste le temps de fondre sans brûler … J’ai également supprimé l’ajout d’eau dans le plat en début de cuisson. Le poisson en rend déjà naturellement lorsqu’il est cuit au four, à mon avis ce n’est pas la peine d’en rajouter.
La recette :
6 pers.
Préparation : 20 min
Cuisson : 15-20 min (en surveillant)


6 dos de cabillaud un peu épais (d’environ 200g chacun)
90 g + 20 g de beurre salé
75 g de pistaches décortiquées
600 g de lentilles corail
2 branches de thym
1 feuille de laurier
Sel, piment d’Espelette
Quelques tomates cerises ou de la roquette


Peser 90 g de beurre un peu à l'avance et le couper en petits dés pour le tempérer, puis le mélanger à la spatule. Décortiquer des pistaches salées et les passer quelques secondes au mixer. Lorsque le beurre est bien souple, ajouter la poudre un peu grossière de pistaches et bien mélanger l’ensemble. Dans du film étirable, former un boudin de beurre aux pistaches et le placer au moins 20 min au réfrigérateur afin de faire durcir.

Préchauffer le four à 200°C.

Lancer la cuisson des lentilles dans de l’eau froide non salée mais additionnée de thym et de laurier pour 20 minutes environ.

Disposer les dos de cabillaud dans un plat allant au four, les assaisonner d’une pincée de piment d’Espelette (pas de sel car le beurre de pistaches en contient déjà pas mal) et les enfourner durant 15 min.
Couper le beurre en rondelles, le répartir sur les dos de cabillaud et prolonger la cuisson d’environ 5 à 10 min suivant l’épaisseur du poisson et en surveillant.

Bien égoutter les lentilles et les assaisonner avec 20 g de beurre, une pointe de sel et du piment d’Espelette.

Servir le dos de cabillaud dès la sortie du four, accompagné d’un petit dôme de lentilles (réalisé à l’aide d’un ramequin beurré rempli et retourné façon château de sable) et de quelques crudités.

Version imprimable de la recette 

Bon appétit !

18 sept. 2013

DIY : Repeindre un meuble bas BILLY de chez IKEA

Suite des messages concernant nos petits travaux d’aménagement de cet été, après le relooking des chaises et du sol

Parallèlement au changement de sol de l’entrée, j'ai eu envie de repeindre le second meuble qui nous sert à ranger une partie de nos chaussures dans l’entrée en blanc.
 

Chez nous, nous avons deux meubles bas Billy IKEA (80x28x106 cm) avec des portes. Le premier est dans notre chambre et il a été repeint en gris il y a 3 ans lors de notre installation dans cet appartement. Le second est dans notre entrée et sert de meuble à chaussure. Jusqu’à maintenant il était toujours dans son « état naturel », c’est-à-dire couleur « Bouleau », même si j’avais remplacé les boutons de porte.
 J’ai choisi d’utiliser la peinture "RENOVATION Meubles Cuisine" de chez V33, blanche avec une finition satin (env. 40€ les 0.75 L pour 10 m2 ou 60€ les 2 L pour 24 m2).  Il s’agit, d’après le fabriquant d’une peinture "destinée à la rénovation des meubles intégrés en bois vernis, bois peints, mélaminés, stratifiés et carrelages muraux (un choix bien large !) qui ne nécessite ni décapage, ni sous-couche". Elle est également censé résister  "aux taches culinaires, aux produits ménager et aux nettoyages répétés" … enfin on verra si elle résiste aussi au jetés de clés et autres objets qu’on a l’habitude de laisser sur ce meuble ! Un dernier critère qui m’a fait choisir cette peinture est que le matériel se nettoie à l’eau.

J’ai donc installé une grande bâche de protection et mes outils de peinture au milieu du salon et j’y ai démonté le meuble pour pouvoir peindre à part les étagères et les porte, et pouvoir accéder plus facilement à l’intérieur. 

J’ai ensuite poncé très légèrement toutes les surfaces (et oui même si ce n’est pas nécessaire, j’ai préféré passer un léger coup de papier de verre très fin), puis je les ai nettoyé à la lessive Saint Marc, rincé et laissé sécher.
Enfin (après 2h de travail préparatoire), j’ai pu m’attaquer à la peinture ! Et là, j’ai été plutôt contente de la texture de la peinture qui s’est laissé étaler très facilement au rouleau laqueur. La seule chose à noter, c’est que les deux couches préconisées sur le pot n’ont pas suffi et qu’une troisième était vraiment nécessaire pour un fini bien homogène. Sachant qu’il faut laisser 12h entre chaque couche et attendre 24h pour un séchage complet avant de remonter le meuble … le chantier a quand même duré 4 jours pour un si petit meuble (je me demande bien comment ils faisaient dans D&CO pour customiser un meuble en un après-midi : peut-être la magie du montage ou des finitions discutables ?).

Après la pose de ce type de peinture, il est possible de passer une résine pour un fini laqué. Pour ma part, je n’ai pas osé me lancer et j’ai préféré laisser le meuble légèrement satiné.

Enfin, pour les finitions, j’ai changé les boutons de porte. Pour cela j’ai repris les boutons de porte originaux couleur bouleau et je les ai laqué dans un rouge du même ton que le mur grâce à  … du vernis à ongle.

Et voilà le résultat :

J'aime assez ce changement, je trouve que cela donne plus de luminosité à cette entrée assez sombre et s’accorde bien à notre nouveau sol et aux couleurs des murs.

Au fait, est-ce que quelqu’un a déjà testé ces résines à la mode depuis quelques années et, si oui, quelle a été votre retour d’expérience ?


11 sept. 2013

Gâteau Tatin aux cerises

Pour prolonger un peu l’été sur ce blog, je partage aujourd’hui une recette inspiré du "Cuisine et Vins de France" de cet été (n°152 – juin-juillet-août 2013).
J’ai eu un vrai coup de cœur pour cette recette lorsque je l’ai vu dans le magazine. Je précise que je m’en suis inspirée, car je n’ai pas utilisé les mêmes quantités de beurre, de sucre et de farine que celles de la recette originale (respectivement à 200, 200 et 150 g) et que j’ai ajouté 2 sachets de sucre vanillé et de l’Armagnac. 

Ainsi, avec les quantités de la recette ci-dessous, j’ai pu réaliser un "grand" et un "petit" gâteau (moule à manqué d’une vingtaine de cm et  moule à soufflé d’une dizaine de cm).
Après ce coup de cœur visuel, je confirme que ce gâteau a tenu toutes ses promesses : la compotée de cerises sucrée et juteuse et le gâteau moelleux comme un nuage se sont mariés délicieusement (enfin ce n’est que mon avis … mais j'espère qu'il donne envie). 

La recette :
6 pers.
Préparation : 30 min
Cuisson : 45 min


1.2 kg de cerises noires
2 sachets de sucre vanillé
3 œufs
125 g de sucre
125 g de farine
1 sachet de levure
100 g de beurre salé
2 cl d’Armagnac


Préchauffer le four à 180°C.
Beurrer un moule à manqué et le poudrer de sucre.
Laver et dénoyauter les cerises. 
Dans une poêle, faire cuire pendant 10 min à feu vif les cerises avec le sucre vanillé et 4 cs d’eau. Les verser ensuite dans le moule et les laisser tiédir un peu.

Battre les œufs entiers avec le sucre à l’aide d’un batteur électrique.
Ajouter ensuite la farine, préalablement mélanger à la levure et bien mélanger l’ensemble.
Faire fondre le beurre au micro-onde et le mélanger à la pâte avec l’Armagnac, jusqu’à ce que la pâte soit bien lisse. 


Recouvrir les cerises avec la pâte et enfourner pour 35 à 45 min (en surveillant avec la lame d’un couteau).

Démouler le gâteau dans un plat et le laisser refroidir avant de le déguster.

Info bonus : le magazine conseille d’associer à ce dessert un Cabernet-d’Anjou (rosé de la vallée de la Loire).

Version imprimable de la recette


Bon appétit !


4 sept. 2013

Idée déco : Pose de dalles composites auto-adhésives Gerflor

Voici le plus gros chantier des projets d’embellissement que nous avions prévu cet été dans notre appartement.
Depuis que nous avons acheté l’appartement dans lequel nous vivons, je rêve de faire disparaitre le petit carrelage d’origine présent dans notre entrée, wc, salle de bain et cuisine. Mais ce n’était pas notre priorité lorsque nous avons fait des travaux avant de nous y installer. Il s’agit d’un carrelage typique des années 60, « beigeasse » moucheté de brun. Je crois qu’il y avait exactement le même dans mon école primaire …

Cette année, nous avons donc prévu quelques jours pour s’attaquer à la partie entrée, wc et salle de bain (en jaune sur le plan).
Pour changer de sol, sans casser le carrelage, nous avons longtemps hésité entre le peindre ou le recouvrir de dalles auto-adhésives, puisqu’il a pas mal de choix dans ce domaine désormais.
Finalement, nous avons opté pour la deuxième solution, qui a le grand avantage de nous permettre de continuer à vivre dans l’appartement pendant les travaux.
 

Nous avons donc choisi des dalles de carrelage minéral composite GERFLOR aux dimensions de 60,9 x 30,5 cm.
Pour calculer la surface en m² et donc le nombre de dalles nécessaires, nous avons divisé nos différentes pièces en 3 rectangles un peu grossiers. Nous avons ensuite obtenu une surface globale en multipliant longueur et largeur de chaque forme et en les additionnant. Chaque boîte contenant 2 , nous en avons donc acheté 5 afin de couvrir les 8.5 obtenus d'après nos calculs en prenant une marge de 10% (au final, il nous est resté 6 dalles intactes, ce qui pourra nous permettre des réparations le cas échéant).

Il est vivement conseillé de sortir les dalles de leurs boîtes, au minimum 24 h avant la pose (48 h idéalement). Une fois déballées, il faut les stocker à plat par petites piles (décors vers le haut) dans la pièce. D’autre part, la pose est à réaliser à une température ambiante d'environ 20°C (et à éviter si la température est inférieure à 15°C).

La première étape a consisté à débarrasser les pièces de leurs meubles et à aspirer et dégraisser les sols à la lessive Saint Marc.

Ensuite, nous avons déposé, à l’aide d’un rouleau en mousse, une couche du primaire d’accrochage conseillé par la marque : « Gerflor primer performance ». C’est une espèce de colle liquide, qui est plutôt facile à étaler et qui doit sécher 1 à 2h avant de disposer les dalles autocollantes par-dessus.
Au final, c’est un primaire très facile d’utilisation et sans odeur. Le seul bémol se situe au niveau de la taille du conditionnement qui est au minimum d’1 kg (ce qui était beaucoup trop pour nous, malgré le rendement indiqué sur le flacon …).

Pour la pose, d'après le guide que l'on trouve dans la boîte, il faut commencer à coller les dalles à partir du milieu de la pièce. Pour cela, nous nous sommes aidés d’un mètre et des petits carreaux du carrelage existant et nous avons divisé l’entrée 4 parties identiques en traçant deux axes perpendiculaires passant par le centre.
Pour ces dalles, il faut également respecter le sens de pose (représenté par une flèche sur l’envers des dalles … à bien regarder avant de couper ou de décoller le papier !!!).

Les 4 premières dalles (les plus faciles...)
Nous avons choisi de poser nos dalles « en coupe de pierre », c’est-à-dire en décalant la pose des rangées d’une demi-dalle. Pour coller les dalles, rien de plus simple, il suffit de retirer le papier de protection, d’ajuster la dalle (en s’assurant que le sol est toujours bien propre en dessous) et de la presser fortement du centre vers les bords en instant sur les coins.

La difficulté majeure de la pose (qui nous a quand même pris 3 jours pour cet espace assez petit) se situe au niveau des découpes et du temps qu'il faut y passer pour que ce soit propre, car pour recouvrir la surface de nos petites pièces il y avait une multitude de petits recoins. 
- Pour les découpes droites au bord des murs, il est possible réaliser la découpe en utilisant 2 nouvelles dalles. Il suffit de superposer exactement une première dalle (dans le bon sens de pose et avec son papier de protection) sur la dernière dalle entière posée. Il faut ensuite prendre une seconde dalle et la placer sur la première en lui faisant toucher le mur (elle doit chevaucher la première dalle qui sera découpée et servir de règle). Puis, il suffit de marquer au crayon le trait de découpe et de découper à l’aide d’une règle et d’un cutter le long du trait en appuyant fortement (en posant la règle du côté de la dalle qui sera collée : si la lame dérape, elle ne sera pas rayée). Enfin, pour finir la découpe, il faut plier la plaque et donner un dernier coup de cutter afin de couper la feuille de protection.


- Pour les découpes irrégulières, contrairement à ce que nous avions lu et qui nous avait été conseillé (c'est à dire de réaliser des gabarits en papier), nous avons soigneusement pris des mesures que nous avons reporté sur les dalles avant de les couper et d’ajuster ensuite les dernières petites découpes au fur et à mesure, ce qui nous a paru plus sur et plus précis. Nous avons donc peut-être perdu du temps avec nos tâtonnements dans les découpes, mais au moins aucune dalle n’a été perdue faute d’une mauvaise découpe...

Voilà le résultat sans les meubles après 3 jours de travail (… et avec les genoux et le dos en compote à force d’être à ras du sol) :
Pour les finitions, nous avons choisi de passer du mastic acrylique gris à l’aide d’un pistolet  :
Et voilà ce que je préfère, la comparaison avant/après de chaque espace :
Entrée vue de la porte d'entrée

Entrée vue de la chambre
WC
Entrée de la salle de bain
Salle de bain
Enfin, pour l’entretien, la notice indique qu’il suffit de passer l’aspirateur ou une serpillère avec du détergent traditionnel non abrasif (pour les tâches résistantes sont possibles de l’eau de javel diluée, du white spirit, de l’alcool ou du jus de citron mais surtout pas d’acétone ni de solvants chlorés).

N'hésitez pas à partager votre retour d'expérience sur les sols auto-adhésifs dans les commentaires !